Comportement – convivialité ; quelques rappels


Il est peut être bon, de temps en temps, de rappeler quelques dispositions importantes qui ont trait à la sécurité mais aussi à la convivialité qui doivent être nos constantes préoccupations au cours de nos sorties.
Souvent d’ailleurs les dispositions relatives à la sécurité et à la convivialité se confondent. Elles s’appliquent à tous les groupes au cours de nos sorties dont il ne faut pas oublier la finalité : prendre plaisir à pratiquer notre sport sans oublier de penser à se préoccuper de ceux qui nous accompagnent.
Même si ce qui suit peut paraître contraignant, le respect de ces quelques dispositions, non exhaustives, inhérentes à l’importance numérique de nos différents groupes, sont un gage de sécurité et de satisfaction dans la pratique de nos activités.

Regroupements

Un regroupement s’impose au sommet des côtes, au bas des descentes et après tout incident propre à désorganiser ou a fractionner le groupe (feux rouges, embouteillages, rond points, chutes, crevaisons, etc…)
Lorsque le groupe est important la tête du groupe doit être immédiatement informée par les derniers à n’avoir pas été impliqués dans l’incident de façon à provoquer le regroupement dès que la topologie de la route le permet (parking, surlargeur, trottoir, etc…).
Éviter le “je commence à y aller doucement” dont l’expérience prouve qu’il est 9 fois sur 10 totalement inopérant voire propice à une désorganisation totale.
Toutefois dans certains cas un simple ralentissement peut être suffisant, par exemple ( * ) au sommet et après la descente de la côte de la batterie au Cap d’Antibes ( dans les deux sens ), au pied de la descente de Roquefort, après de dernier virage de la descente de l’Ara, au pied de la descente à la sortie du tunnel du Cap Estel, etc…, à condition, qu’il soit immédiat et sensible pour permettre un très rapide regroupement avant de reprendre une allure normale.
Nos sorties prévoyant différents groupes relativement homogènes cette pratique est propre à satisfaire l’aspect “convivial” de la sortie sans altérer exagérément le côté “satisfaction personnelle” qu’il n’est pas question de négliger.

Comportement

Arrêt impératif aux feux rouges : Même si la tête du groupe passe au vert, l’arrêt doit être immédiat du reste du groupe dès l’orange ( il convient d’être attentif aux feux quelle que soit sa position dans le groupe ). La tête du groupe doit systématiquement se préoccuper de savoir si tout le groupe est passé pour provoquer éventuellement un regroupement. Les derniers à passer au vert doivent prévenir la tête que le groupe s’est fractionné. Inutile, pour la tête du groupe de passer “à l’orange” car il est évident que le groupe sera fractionné par le rouge ( d’autant plus que le code de la route stipule que le feu orange signifie “arrêt” ).
Circulation sur une file unique : La circulation à plus de deux de front est interdite et très dangereuse en toute circonstance. Les relais selon la méthode de la “tournante” (voir par ailleurs) permettent d’éviter la position “en troisième file”.
La file unique doit être adoptée lorsqu’un véhicule demande le passage (avertisseur sonore, lorsqu’un agent de la force publique en intime l’ordre et lorsque les conditions de circulation l’exigent).

Quelques portions de route de la région nécessitent la file unique (*) :

  • entre le rond point de Villeneuve-Loubet et le pied de la côte de Roquefort,
  • entre Juan les Pins et Golfe Juan,
  • dans la côte à la sortie de Valbonne en direction de St.Basile,
  • à l’entrée ouest de Nice si l’on n’emprunte pas le couloir cyclable facultatif
  • etc. …

Enfin pour le retour vers Nice depuis l’ouest, la plus grande prudence s’impose au vu des nombreux accidents ( parfois mortels ) qui s’y produisent régulièrement. À partir “des cavaliers” ( Villeneuve-Loubet – bord de mer ) la circulation des cyclistes isolés sur la chaussée, bien qu’autorisée, est extrêmement dangereuse. Même si les automobilistes respectent les limitations, le différentiel de vitesse avec un cycliste fait que de nombreux cyclistes ont été percutés avec des conséquences très graves car un cycliste isolé n’est pas assez visible.
En outre les débouchés de flots de circulation venant de la droite sont sources de grand danger. À ces débouchés c’est le dernier de la file, et surtout pas le premier, qui doit d’abord se rabattre sur la droite après voir signalé la manoeuvre aux véhicules, et donner le signal du rabattement général.

Il convient donc, sur ce secteur extrêmement accidentogène pour les cyclistes :

  • d’éviter de s’isoler du groupe vers l’avant
  • d’éviter d’accélérer l’allure au risque d’isoler des cyclistes à l’arrière

(*) liste non exhaustive des secteurs “stratégiques” : chacun peut y ajouter les secteurs qu’il juge bon.


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